Vivre à AIGUES-VIVES 30

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Votre agence immobilière ORPI à CODOGNAN vous propose un article pour mieux connaitre le village de AIGUES-VIVES. Aigues-Vives est une commune française située en Vaunage, dans le département du Gard en région Occitanie.

AIGUES-VIVES...

RACINES D’AIGUES-VIVES ET POINTS FORTS DE SON HISTOIRE

Nous adressons nos remerciements particuliers à Monsieur Gaussent dont les recherches, les connaissances locales et l’aide de synthèse ont été précieuses pour élaborer avec précision et concision les textes ci-dessous.

Une vieille tradition locale, qui s’appuie sur divers faits, attribue la fondation d’Aigues-Vives aux habitants d’une bourgade du nom de PATARAN qui se trouvait auprès de la voie romaine conduisant au pont d’Ambrussium sur le Vidourle, au point où cette voie prend le nom de « chemin de la monnaie ».
Ainsi, au VIIIème siècle, les Sarrasins ayant ravagé et détruit cette bourgade, la population se réfugia sur une colline toute proche, où prenait sa source une fontaine d’eaux vives et abondantes. Cette situation agreste convint aux émigrés de Pataran. Ils y bâtirent leurs demeures et la nouvelle agglomération prit le nom d’Aigues-Vives (Ayga-Viva) du nom applicable à la fameuse source qui les avait décidés à se fixer à cet endroit.

DE 1100 HABITANTS AU XVIIÈME SIÈCLE, LA POPULATION DÉPASSE 1800 AU XIXÈME, LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE REPRENANT APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE.

La présence de l’homme est attestée dès la fin du paléolithique, vers le 8ème millénaire avant notre ère, principalement au sud de la commune.

Les premières recherches de 1941 ont été confirmées par des études du CNRS.

Au XVIIème siècle, céréales, oliviers et vignes sont les principales ressources avec l’exploitation des carrières de calcaires de Garrigouille.

L’hiver, les paysans font des molletons en laine ou coton pour les fabricants de Sommières.Etendue dans la plaine au XIXème, la monoculture de la vigne favorise le négoce des vins et eaux-de-vie dans ces grandes bâtisses faites de pierres taillées avec chais, entrepôts autour d’une cour et grille en fer forgée.
Deux tuileries fabriquent et vendent briques et tuiles.

Marius Ecole développe une importante distillerie qui fusionne avec celle de Vauvert en 1970.

Aujourd’hui, l’usine installée près de la gare et la source Perrier de vergèze emploient nombre d’Aigues-Vivois travaillent. Beaucoup rejoignent les agglomérations voisines (Nîmes et Montpellier).

Au début du XXIème siècle, la commune poursuit son développement, dépassant 2700 habitants, avec une augmentation de sa population active.

Aujourd’hui, la commune d’Aigues-Vives fait partie de l’aire de production agricole ayant droit aux appellations contrôlées suivantes :
- Huile d’olives de Provence,
- Olive de Nîmes- Taureau de Camargue

CES FEMMES ET HOMMES, ACTEURS DE LA VIE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE LOCALES

Ils ont tous, dans des domaines variés, laissé des traces de leurs activités et de leur dynamisme.

 

Gaston DOUMERGUE

Ancien Président de la République né à Aigues-Vives le 1er août 1863.

Vous pouvez découvrir sa maison natale en ligne connectez-vous sur le navigateur web "Internet Explorer" en cliquant ici .

Pour une visite complète de cette maison, vous pouvez contacter les Amis de Gaston Doumergue au 04.66.73.79.95.

 

- Emile JAMAIS

Emile Jamais est né à Aigues-Vives le 10 novembre 1856Doué d’une intelligence précoce, infatigable au travail, il remporte à l’école de droit les plus beaux succès. Il montre de remarquables facultés oratoires. En 1881, il est reçu docteur. Doué d’une âme ardente, animé d’une foi politique inébranlable, insoucieux de la fortune il est invinciblement attiré par la vie publique.

Elu Député du Gard en 1885 et 1893 avec 94,8 % des voix, puis plusieurs fois élu membre de la commission du budget, il devient sous secrétaire des colonies en 1892.

Il a aussi étudié la société et l’économie : Droits et granulies de l’inculpé, la situation des départements intéressés par les canaux dérivés du Rhône.

L’ancienne place du fort porte aujourd’hui son nom dans le village. Elle a été agrandie en 1897 pour installer la statue d’Emile Jamais. C’est le sculpteur Charpentier qui a représenté l’homme politique et orateur. Enlevée par le Gouvernement Pétain en 1942, la statue est replacée en 1997.

Une exposition au Temple lui a été consacrée en novembre 2006.

Sa maison natale se situe Rue de la Poste.

 

- Fernand GRANON

Ce manadier (1882-1963) n’est pas né à Aigues-Vives mais au Cailar. Son père était un Aigues-Vivois, propriétaire et négociant en vin.

Ayant gardé ses vignes, il venait souvent à Aigues-Vives, l’essentiel de son travail étant l’administration de sa manade. Grâce à sa mémoire et la lecture, il a acquis une grande culture.

Aujourd’hui, la Maison Granon est l’actuel local à peinture de l’association Artistique.


- Sully-André PEYRE

Né au Cailar en 1890, il réside la plus grande partie de sa vie à Garrigouille.

Appelé autrefois « le poète aux trois langues », Peyre s’exprime en français, anglais et provençal ; cette dernière langue étant celle qu’il préfère, celle où il réussit le mieux.

Il publie une revue intitulée « Marsyas », plus connue à l’étranger qu’en France.En dehors de ses activités littéraires, il était cadre à la source Perrier et son épouse était institutrice.

 

- Marius ECOLE

Un destin hors du commun

Extraits de l’article rédigé par Patricia Fourcaud dans le journal communal de septembre 2005, à l’aide des propos de Monsieur Jean Brin.
« Marius École est abandonné à la naissance (hiver 1893-hiver 1973) […] dans une institution chrétienne où il passa sa jeunesse […].
Marius École rentre dans la vie active dès l’age de seize ans. […] il seconde un négociant en vins lorsque la grande guerre de 1914 à 1918 l’envoie au front. Il reviendra au pays avec une blessure de guerre restreignant l’usage de son bras gauche.
Réintégré à la vie civile, il reprend son emploi, devenant fondé de pouvoir […] il arrive dans les années 1920 à Aigues-Vives à reprendre la « distillerie des clos » […] il transforme ce qui n’était qu’un atelier en une usine agroalimentaire […].Il s’employa à moderniser cet outil de travail, […]

C’est ainsi qu’il s’adjoignit à Aigues-Vives, une SARL de négoce baptisée Finedoc, étendant en même temps le champ de ses activités aux sous produits d’origine viticole et également aux jus concentrés de jus de raisin […] En 1961, il conjugua les deux entreprises en une seule, la SA Marius École et Finedoc réunies, qu’il conduisit jusqu’ en 1970, [lorsqu’il] accepta […] la transformation en une seule SICA, devenant la première distillerie viticole de l’Europe, en gardant le nom de sa meilleur réputation Finedoc.
[…] Respecté de tous, Marius École collectionna les charges annexes […] En un mot, un honnête citoyen du 20ème siècle. »

 

La Salle Marius Ecole rappelle aujourd’hui sa mémoire.

 

- Maurice VEDEL

Ce manadier (1911-1996) était un vétérinaire réputé qui soignait les taureaux.

Accompagnant son père dans les différentes manades, Maurice prend goût à ce « métier » et s’associe avec Loustau de Calvisson, pour créer la manade du Languedoc.

L’ancienne avenue de la gare a été renommée l’avenue Maurice Vedel.

A l’origine, ce sont les négociants en vin d’Aigues-Vives qui, avec le soutien d’Emile Jamais, ont réussi à faire construire cette voie ferrée pour mieux exporter leurs produits. De 1892 à 1901, c’est donc un chemin de fer d’intérêt local relie la ligne Nîmes-Montpellier au village.

 

- Jean BOSC

Ce dessinateur-humoriste (1924-1973) grandit à Aigues-Vives (au Mas de Causse).

Engagé en 1944, il participe aussi à la guerre d’Indochine. De retour de ces combats, amaigri, fatigué, écœuré par la guerre, il abandonne le travail de la vigne. Après s’être essayé au piano, il dessine et vend ses premières œuvres à Paris Match. En 1952, il monte à Paris, c’est le début de la réussite. Il est vite reconnu à l’étranger (Allemagne, USA...), il publiera une trentaine d’albums en collaborant avec de grands magazines. Il obtient notamment le grand prix de l’humour noir en 1970.Jean Maurice Bosc raille les travers des hommes et de la société, son « héros » n’a pas de signe particulier sinon un gros nez ; le dessin est dépouillé sans titre ni légende.
Aujourd’hui, une des salles municipales les plus utilisées de la commune porte son nom.

 

- Docteur Paul JORDANA

En mars 2002, le journal d’Aigues-Vives publiait un portrait du docteur Paul Jordana.

Voyons-en ce qu’annonçait les premières lignes :
« Il a mis au monde, soigné, ausculté, accompagné tout au long de leur vie de nombreux Aigues-Vivois. Cet homme remarquable et discret, aujourd’hui retiré, a consacré sa vie professionnelle à la médecine, la création de la maison de retraite et la recherche médicale. C’est à ce dernier travail qu’il consacre à présent tout son temps et toute sa vitalité d’homme de cœur »Monsieur Jordana a toujours su qu’il serait médecin. Il fait ses études à Montpellier et passe sa thèse en 1950. Au 1er janvier 1953, il s’installe dans le village.
Il est, avec le maire du village, M. Paul Pattus, Mme Josette Jaumes, pharmacienne à Aigues-Vives, MM. Jean Brin et René Bouvier, à l’origine de la création de la maison de retraite. Avec l’aide du Conseil d’Administration, il en prendra la direction pendant 40 ans.
M. Paul Jordana est décédé en octobre 2006.

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.

Les communes de AubaisCongéniesCalvissonMusCodognanAimargues et Gallargues-Le-Montueux sont limitrophes à la commune d'Aigues-Vives.

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UN ENVIRONNEMENT RICHE PAR SA DIVERSITÉ

Aigues-Vives offre une juxtaposition de paysages géologiques et végétaux, porteur de déclinaisons économiques et humaines (zones agricoles, incultes, d’habitation…).

Vous pouvez aussi consulter la galerie de photos proposant des vues du village et des zooms sur des spécificités patrimoniales.

 

- PATARAN

Vestiges d’une villa gallo-romaine et de ses thermes

Cette villa date du IVème siècle après J.C. Elle a été construite sur les ruines d’une ancienne habitation du haut empire (IIème siècle après J.C.) au bord de la voie

domitienne.

 


Les fouilles ont en effet fait ressortir 3 époques successives sur le site : restes de constructions du 1er siècle, ensemble architectural (thermes) du bas empire et réoccupation barbare jusqu’au Moyen Age.

L’intérêt vient surtout de la présence de thermes dont on peut distinguer les principaux éléments : le frigidarium (salle froide), le tépitarium (salle tiède), le laconium (chambre à vapeur) et deux praefurmia (pièce contenant le foyer et les chaudières à eau qui servaient à chauffer l’ensemble). Les thermes de Pataran faisaient sûrement partie d’un grand domaine rural qui s’acheva avec l’arrivée des Wisigoths. Cette luxueuse villa devint petit à petit un pauvre hameau qui fut entièrement abandonné vers la période romane. Son rôle de nécropole continua quelques temps encore.Une tradition populaire voudrait que ce soit l’emplacement d’un ancien bourg, à l’origine de la création du village.

Pataran fut détruit par les Sarrasins, ce qui a laissé le nom de Sarrazine à l’un des quartiers de la commune.Ce site est inscrit au patrimoine archéologique et fait l’objet d’une servitude de protection des monuments historiques. Pour en savoir plus : Pataran.pdf

 

 

- MAISON NATALE DE GASTON DOUMERGUE

 La commune d’Aigues-Vives est propriétaire de la maison natale de Gaston Doumergue, Président de la République de 1924 à 1931.
Dès 2010, la municipalité a engagé une réflexion pour la préservation de ce lieu.
Une première phase de travaux de mise hors d’eau hors d’air de cette maison a donc été réalisée.

 


A présent, nous souhaiterions mener la rénovation de l’ensemble des murs et papiers peints dégradés par l’humidité, mais aussi la mise en valeur des collections d’objets d’art.
Pour permettre le financement de ces travaux, nous avons décidé de lancer une souscription par le biais de la Fondation du Patrimoine.
Vous pouvez donc, dès à présent, effectuer un don pour participer au financement de l’opération. Chaque don ouvre droit à une réduction d’impôts.
Plus de renseignements ici

 

- GARRIGUE ET ESPACES FORESTIERS

Une variété de paysages

La garrigue forme au nord de la commune une zone bien individualisée par les formations géologiques et ses paysages (pins sylvestres. Traditionnellement, la garrigue était utilisée pour le bois (broussailles pour le feu), les produits de la cueillette et de la chasse, mais aussi une utilisation pastorale (troupeaux de mouton).

Cette entité, identitaire de la commune, s’inscrit dans l’espace des "garrigues de Nîmes", classées en Espaces Naturels Sensibles, sur lequel une zone de préemption foncière a été créée par le Conseil Général du Gard à la demande de la commune.Une partie est aussi classée en ZNIEFF II.
 

Aigues-Vives, les bois de Normand, de Beauregard, de Puech et de Diamard sont principalement composés de feuillus et de pins. C’est dans le clos de Diamard qu’a été fait l’interface, dans le cadre de l'une des politiques environnementales de la commune.

 

- LA BORNE MILITAIRE

(Re)découverte et mise en valeur

Pour en savoir, vous pouvez lire ou relire l’article de Monsieur Denis Goellner, paru dans le journal de la commune de juin 2008.

Monsieur Roger Pattus nous avait déjà signalé cette drôle de pierre ronde à l’angle du chemin de Gallargues et de la route de la Gare, avec les inscriptions : Station à 1K-3H (1 km et 3 hectomètres) Gallargues à 1K-5H (1 km et 5 hectomètres).

Certainement une borne indicatrice comme il y en a déjà route de Calvisson.

Mais lorsque nous avons décidé de déplacer cette borne dans le cadre du chantier d’utilité sociale à l’entrée du village (Beauregard) nous avons découvert non pas une simple borne mais plutôt une colonne de deux mètres de haut, probablement une borne milliaire de la Via Domitia.

Après quelques recherches sur Internet sur les bornes milliaires, nous avons eu l’information qu’une telle borne avait en effet été découverte à Aigues-Vives par M. Pelet en 1853 mais avait disparu depuis. A la bibliothèque du Musée Archéologique de Nîmes, nous avons pu retrouver sur la carte archéologique du Gard, le bref article sur la découverte de M. Pelet. Une colonne milliaire de la Via Domitia en 2 morceaux, l’un de 2 mètres de long et l’autre de 70 centimètres.


La Via Domitia était la voie romaine construite à partir de 118 av. J-C reliant l’Italie à l’Espagne ; Domitia car créée à l’instigation du Général romain Cneus Domitius Ahenobarbus.
Cette voie permettait les communications avec Rome, les légions romaines, les commerçants et fonctionnaires l’utiliseront au bénéfice de Rome et de l’économie locale.
Tous les milles pas (1 mille = 1 481 mètres) était installée une borne milliaire indiquant les distances jusqu’à la ville la plus proche et qui mentionnait en plus le nom des magistrats ou de l’empereur ayant fait réparer la route. Sur cette voie étaient dressées plus de 90 bornes.
D’après M. Pelet, brillant archéologue régional de l’époque, sa forme, sa dimension et « une espèce d’instinct » que donne l’habitude lui ferait admettre qu’il ne pouvait que s’agir de la 13ème borne d’Antonin Le Pieux (originaire de Nîmes), empereur de 138 à 161 ap. J-C.

Une autre référence nous ayant était signalée, une visite à l’académie de Nîmes s’imposait.
Grâce à leur ancienne bibliothèque, dans les mémoires académiques du Gard, en 1876, M. Aurès, autre archéologue, proposait une théorie différente. Le diamètre de la borne faisant 9 palmes romains (un palme = 7,4 centimètres) celle-ci ne pouvait appartenir qu’à l’époque d’Auguste, empereur de -27 à 14 ap. J-C, ou de l’empereur Claude 41 à 54 ap. J-C.
Quoi qu’il en soit l’ancien emplacement de ce milliaire est au contraire sûr, il se situait sur la route départementale 242 entre l’usine Syngenta et ses bureaux de l’autre côté de la route. La Via Domitia, en effet, traversait le rond point de Syngenta et filait vers Codognan en empruntant une partie de la RD 142 avant de traverser la voie SNCF.Antonin, Claude ou Auguste nous le saurons peut être un jour, en tout cas c’est une page de l’histoire d’Aigues-Vives qui est redécouverte."

- LE TEMPLE

Le temple d’Aigues-Vives surprend les visiteurs !

Sur une des places principales du village, il date de la fin du XVIIème siècle (construction en 1687).
Il a d’abord été le lieu de culte de la paroisse catholique sous le nom d’église Saint-Pierre avant d’être confié à la communauté protestante, qui représente alors 90% de la population du village, en 1803 par Bonaparte 1er Consul. Il devient alors « Temple de la Raison ». Il est restauré et agrandi en 1820. Bâtiment vaste et de belle proportion, bâti en pierre calcaire, il a ensuite été restauré de 1993 à 1995 par la Municipalité.
 


La commune a passé avec cette communauté une convention qui permet d’organiser dans le temple diverses activités culturelles. La commune y organise souvent des expositions et concerts.
Eglise Saint-Pierre sous l’Ancien Régime, temple protestant depuis l’Empire jusqu’à nos jours, le temple reste un lieu de prières et de recueillement.

 

- MAZETS, CAPITELLES, MURETS

Les traces de l’homme dans la nature

 


A chaque labour, les paysans devaient retirer une grosse quantité  de pierres pour pouvoir mieux cultiver. Ces pierres, évacuées sur les bords des parcelles, étaient empilées avec soin pour servir à édifier les murs de clôture et les abris. Le XVIIIème siècle est l’âge d’or de leur construction.
Le territoire communal est également parsemé de mazets au milieu des vignes. Héritages d’un passé agricole, ils étaient des abris pour les chevaux mais aussi des lieux de stockage des outils voire des lieux de repos.

 

- EGLISE SAINT PIERRE

La première église Saint-Pierre ès liens, c’est son nom, est alors située au lieu dit le Planasset

Détruite lors des guerres de religion, elle est reconstruite et agrandie en 1686-1687 à l’ouest du village. Elle est alors l’église de la paroisse d’Aigues-Vives jusqu’à la Révolution.Le 15 juillet 1801, Bonaparte, consul, et le pape Pie VII signent le Concordat pour réconcilier catholiques et protestants. En 1802, les articles organiques règlent le culte protestant. Le 8 germinal an X (soit le 23 mars 1803), Bonaparte cède l’Eglise Saint-Pierre aux protestants du village qui représentent 1403 habitants sur les 1530 total. Mécontents, la centaine de catholiques aigues-vivois réclame et envoie une pétition au Préfet, sans succès. Ils doivent désormais assister aux offices à Aubais ou Gallargues-le-Montueux.

C’est à partir de 1855 que l’actuelle église Saint-Pierre est construite, quartier du Cantonnat, sur un terrain privé, grâce à une souscription des catholiques locaux et une aide de l’évêché de Nîmes. Il s’agit d’un édifice de style néo-gothique aux dimensions modestes.

- MOULIN À VENT

Donné à la commune et rénové

Elément emblématique du village, le moulin à vent a été légué à la commune par M Max Fournet.

 

 

 

 

A la demande des élus, des agents d’un Chantier d’Utilité Sociale ont œuvré pendant plus d’un an pour le rénover, sous l’encadrement de l’association "Passe Muraille", avec la participation du Conseil Général du Gard et de l’Etat.Le cadre attire les familles et les promeneurs pour d’agréables moments de détente.

Plusieurs articles détaillant l’évolution des travaux ont été faits dans les journaux d’Aigues-Vives. N’hésitez pas à les consulter pour en savoir plus.

- LE JARDIN PUBLIC

Au coeur du village

Sur le grand portail de l’entrée sont gravées les initiales « CB » qui correspondent à Camille Bastide, l’un des plus riches négociants et propriétaires en vin. C’est à lui qu’appartenait alors le jardin qu’il avait aménagé en jardin d’agrément. Il a fait construire le bassin, a planté le magnolia, fait mettre la rocaille et installé la grille.

 

 

Au début des années soixante, la Mairie a racheté le terrain de Camille Bastide et l’a ouvert au public.

Aujourd’hui, vous pouvez vous y balader et vous y détendre toute l’année : ouverture en hiver de 9h00 à 17h00 et de 8h00 à 19h00 en été.

 

- LE QUARTIER DE GARRIGOUILLE

Par le chemin des carrières, commence la découverte du très pittoresque quartier de Garrigouille

Ce secteur d’Aigues-Vives constituait avant la révolution une vaste zone d’extraction de pierres calcaires. Les Aigues-Vivois propriétaires de ces carrières, s’en servaient pour la construction de leur maison ou mazet. Une fois abandonnées, ces carrières ont été peu à peu transformées en jardin où les Aigues-Vivois aimaient à se retrouver pendant l’été. Depuis, avec l’urbanisation, chaque « trou » de carrière a été construit, ce qui constitue la particularité urbanistique de Garrigouille.

 

- LES CARRIÈRES SOUTERRAINES DU BOIS DE NORMAND

Sur la colline qui sépare le village de Mus, elles existeraient depuis l’antiquité...

36 salles y ont été creusées mais la plupart sont à demi enterrées par des gravats. Sur les parois, il est intéressant d’observer les coups de pioches, bien visibles. Ces vestiges d’exploitations ont été répertoriés et étudiés par la DRAC. Il semblerait que la pierre était envoyée par bateau au Canada afin d’être utilisée pour les constructions.

Attention, le secteur est dangereux en raison des trous d’extraction parsemés.

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Quelques photos de ce jolie village...

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RESTAURANTS/BARS

RESTAURANT « LE CLOS DE L’ÉCUREUIL »

 

BAR DES ARÈNES

 

BAR DU GRIFFE

 

BAR DE LA PLACE

 

RESTAURANT LA TABLE DU CLOCHER

 

CAMION PIZZA LA PICCO

 

EPICERIE FINE « LES MUSES » (CHOCOLATERIE-CONFISERIE)

 

CAVE VINICOLE PARTICULIÈRE «VIGNOBLE CHARLES GUITARD»

 

LE MOULIN À HUILE, POUR CRÉER VOTRE PROPRE HUILE AVEC VOS OLIVES

 

LA GRANGE

 

SE LOGER 

 

LE CEDRE - MAISON D’HÔTES

 

LOU CIGALOU

 

LE MAS DE CAUSSE - GÎTE

 

LA MAISON AU MIMOSA - MAISON D’HÔTES

 

LE GITE DE LA POTERIE

 

L’OASIS - MAISON D’HÔTES

 

LES CYPRES BLEUS - GÎTE

 

VILLA BEAUREGARD - GÎTE

 

LES LAURIERS - GÎTE

 

PLAN DE LA VILLE D'AIGUES-VIVES

Plan de la ville d'Aigues-Vive

 

Liste des commerces d'aigues-vives : 

https://www.aigues-vives.fr/ad_attachment/Entreprises%20locales%20m%C3%A0j%2008042019.pdf

 

Établissement scolaires

ECOLE ÉLÉMENTAIRE 

 

ECOLE MATERNELLE 

Crèche "Lou Cigalou"

La crèche d’Aigues-Vives ouverte de 7h30 à 18h30.
 

CANTINE D'AIGUES-VIVES

Le repas est préparé intégralement sur place tous les jours par l'équipe de restauration scolaire.

- Les enfants de la maternelle sont servis à table et sont accompagnés par les animateurs et l'équipe de restauration scolaire
- Les enfants de l'école élémentaire quant à eux bénéficient d'un self et sont accompagnés également par les animateurs et l'équipe de restauration scolaire.

Site de la commune : https://www.aigues-vives.fr/

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